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1953 CinemaScope
1953 Panavison
1954 VistaVision
1955 Todd-AO
1955 Circle Vision 360
1956 CinemaScope 55
1957 Ultra Panavision 70
1958 Cinemiracle
1958 Kinopanorama
1959 Super Panavision 70
1959 Super Technirama 70
1960 Smell-O-Vision
1961 Sovscope 70
1962
Cinerama 360
1962 MCS-70
1963 70mm Blow Up
1963 Circarama
1963 Circlorama
1966 Dimension 150
1966
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1967 DEFA 70
1967 Pik-A-Movie
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1974 SENSURROUND
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1984 Showscan
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Le Format 70mm A Lyon France

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The 70mm Newsletter
Written by: Jean Noel Durand Bourat Date: 21.02.2024
The CINEJOURNAL. Photo credit: Jean-Noel DURAND BOURAT

Je suis né à Lyon, patrie des frères Lumière, inventeurs du Cinématographe et mes amis disent que le Cinéma, je suis tombé dedans quand j'étais petit. C'est vrai, mon père était opérateur projectionniste et c'est depuis sa cabine de projection que, assis sur un haut tabouret rouge, casque audio sur la tête, j'ai découvert dessins-animés et documentaires. J'ai puisé dans mes souvenirs et mes archives photographiques pour tenter de faire revivre : la fabuleuse histoire du 70mm à Lyon où 7 salles furent équipées.

Le Comoedia (Open as a 9 plex cinema showing art-house movies)
• Le Star (now a furniture store)
• La Scala (closed and vacant)
• Le Festival (now a home-cinema show-room and private auditorium)
• Le Tivoli (now a store)
• Le Cinéjournal (now a fashion store)
Le Palais Des Congres

 
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1 LE COMOEDIA

 
The Comoedia. Photo credit: Bibliothèque Municipale de Lyon under creative Common licence

Le Comoedia détruit accidentellement par un bombardement des alliés lors de la libération de Lyon en 1944 a été reconstruit dans les années 50, c'est alors la salle la plus moderne de la ville parfaitement adaptée à l'installation du cinémascope, de la stéréophonie puis du Todd-AO. Elle devint l'une des premières en France à proposer des films en 70mm sur écran géant de 14 mètres de base et en stéréo 6 canaux. Les 2 projecteurs étaient ce qui se faisait de mieux: des Philips DP70. Cette conversion attira les foules et les succès se mesuraient en mois et non plus en semaines d'exploitation à tel point que le 70mm était devenu, dans cette salle, la règle et non l’exception dans la période 1957-1970. Lorsque la division des grandes salles s'imposa quasiment partout, Le Comoedia créa 2 nouvelles salles en sous sol de l’édifice mais heureusement, la salle historique entièrement rénovée conserva son volume initial, son écran géant et le 70mm. A la fin des année 80 l'édification d'un bâtiment neuf, à l’arrière du complexe existant, permis de le doter de 3 nouvelles salles en gradins ultra modernes. Les 2 plus grandes furent équipées d'écrans courbes de 12 m et 14 m de base. La plus vaste reçu un projecteur Victoria 8 apte à la projection 70 mm. Aujourd'hui le Comoedia est un multiplexe classé Art et Essai de 9 salles ; une fois encore l’agrandissement s'est opéré par adjonction d'un nouveau bâtiment sans découpe et réduction des salles existantes. Malheureusement plus aucune salle n'est dotée du 70mm.
 
 

LISTE DES FILMS PRESENTES EN 70MM AU COMOEDIA

 
Le Comoedia in Lyon. Image by Jean Noel Durand Bourat

Remarques: L'expression «Blow-up» s'applique à des films projetés en 70mm mais tournés en 35mm. La mention «CP200» signifie que le film est présenté en son Dolby Stereo magnétique multi-piste:

• South Pacific
• The Miracle of Todd-AO. Film de démo présenté en complément de South Pacific
• Porgy and Bess
• Ben Hur
• Can Can
• Spartacus
• The Alamo
• Exodus
• King of Kings
• West Side Story
• El Cid
• Mutiny on the Bounty
• Lawrence of Arabia
• Cleopatre
• Cheyenne Autumn (les Cheyennes)
• Lord Jim
• The Sound of Music (La Mélodie du Bonheur)
• Uncle Tom’s Cabin (La Case de l'oncle Tom)
• The Agony and the Ecstasy (L'extase et l'Agonie)
• Doctor Zhivago (BLOW-UP)
• Play Time (1,85 / 5 track magnetic sound)
• Doctor Dolittle
• Gone with the Wind (BLOW-UP) (Autant en Emporte le vent)
• 2001: A Space Odyssey
• Hello, Dolly!
• Where Eagles Dare (BLOW-UP) (Quand les Aigles Attaquent)
• Ryan’s Daughter (La Fille de Ryan)
• The Shoes of the Fisherman (BLOW-UP)
• The Longest day (BLOW-UP)
• Tora Tora Tora (BLOW-UP)
• That’s Entertainment (BLOW-UP / 1,85)
• Close Encounters of the Third Kind (BLOW-UP)(Rencontres du Troisième Type)
• E.T. (BLOW-UP / CP200 / 1,85)
• 2010 Odyssey 2 (BLOW-UP / CP200)
• Out of Africa (BLOW-UP / CP200 /1,85) (Souvenirs d'Afrique)
• Silverado (BLOW-UP / CP200)
• Rambo First Blood Part 2 (BLOW-UP / CP200)
• Aliens (BLOW-UP / CP200 / 1,85)
• Batman (BLOW-UP / CP200 / 1,85)
• The Abyss (BLOW-UP / CP200)

• Go to Chronological premiere list of all 70mm films
• Go to Large Format 7OMM Engagements
 
 

2 LE STAR

 
The CINEJOURNAL. Photo credit: Jean-Noel DURAND BOURAT

Le star fut créé en 1957 dans des locaux mal adaptés à leur nouvel usage. Le pubic ne fut pas au rendez vous et l'installation du 70mm n’apporta aucun remède puisque il n'était pas possible physiquement d'agrandir un écran déjà un peu juste en taille pour le 35mm. Un seul film fut presenté en 70mm mais sans succès du point de vue de la fréquentation. Aujourd'hui une surface commerciale occupe l'emplacement.
 
 

3 LA SCALA

 
The CINEJOURNAL. Photo credit: Jean-Noel DURAND BOURAT

La Scala était un ancien music hall radicalement transformé en un vaste et superbe cinéma considéré par certains comme la plus belle salle de France. Elle fut à l'occasion de la sortie des Chevaliers de la Table Ronde de Richard Thorpe la première salle lyonnaise a être équipée du cinémascope et du son stéréophonique Perspecta. La projection assurée sur un écran de 12m de base par 3 projecteurs Simplex XL était d'un qualité exceptionnelle grâce au positionnement de la cabine de projection à la hauteur du centre de l'écran. Je garde un souvenir inoubliable de la qualité du son stéréo d'un naturel et d'une musicalité hors du commun. Lors de la sortie de Paris Brule-t-il ? Deux des Simplex furent remplacés par des DP 70mm mais l'écran ne fut pas agrandi et aucun autre film ne fut présenté dans ce format. Le Cinéma est aujourd'hui définitivement fermé.
 
 

4 LE FESTIVAL

 
Krakatoa et Custer Homme de l'Ouest furent présentés sous le label Super Cinerama au cinéma LE FESTIVAL; l'image était certainement très bonne grâce à la projection 70mm mais dans cette petite salle longue et étroite, pouvait on réellement apprécier l'apport du procédé sur un écran dont la base peinait à dépasser les 6 mètres, Les 2 films connurent des flops retentissants. Le lieux fait aujourd'hui partie d'une surface commerciale.
 
 

5 LE TIVOLI

 
The Tivoli. Photo credit: Jean-Noel DURAND BOURAT

Lorsque, pour laisser la place à la construction d'un immeuble résidentiel, fut achevée la démolition du TIVOLI, il resta sur le mur mitoyen d'intéressants vestiges de son histoire. On redécouvrit, peint à même la paroi, l’écran du cinéma muet, rectangle presque carré avec des coins arrondis puis, tout autour, les traces des cadres des écrans trans-sonores, de plus en plus grands, installés ultérieurement. Le plus vaste était évidement celui du 70 mm (14 mètres de base) datant de la fin des années 60 lors de la restructuration complète de la salle. Le Tivoli était alors devenu une salle luxueuse dotée des derniers perfectionnements techniques : projecteurs Philips DP70, sources lumineuses au Xénon, son stéréophonique 6 pistes avec amplis transistorisés et écran géant de mur à mur. Je me souviens d'un moment inoubliable: la projection du "El Cid" d'Anthony Mann en Super Technirama 70, l'image géante et le son stéréophonique ample et d'une grande musicalité étaient d'une rare perfection. Hélas seul 5 autres long métrages furent proposés en 70mm: "La Fayette", "Le Jour le plus Long" et les trois épisodes originaux de "La Guerre des Etoiles". Aucune premières visions en format large, ne vinrent compléter cette courte liste.
 
 

6 LE CINEJOURNAL

 
Photo credit: Jean-Noel DURAND BOURAT

Comme son nom l'indique, Le CINEJOURNAL, ouvert en 1936, était à l'origine un cinéma dit « d’actualités ». De 10h à 24 h se succédaient des séances de 60mm qui proposaient des actualités nationales augmentées de pages locales tournées exclusivement pour l’établissement. Un ou plusieurs films documentaires complétaient les représentations qui se terminaient invariablement par un cartoon des studios Disney. Des séances spéciales plus longues résumaient des grands événements sportifs comme le tour de France ou les 24 heures du Mans. La période de fin d'année était traditionnellement vouées aux longs métrages Disney. La formule « actualités » qui attirait la foule commença à s’essouffler progressivement suite au développement de la télévision. En 1953 le public fit un triomphe au long métrage en Technicolor consacré au couronnement de le reine Elisabeth 2. La production Rank resta à l'affiche de très nombreuses semaines mais ne fut en réalité qu'une pause dans l'inexorable baisse de le fréquentation , il fallait se démarquer de la télévision et que de mieux pour cela que l'écran large et la stéréophonie.

Ce fut fait en 1956, en 6 mois de travaux, la salle ovoïde sur un seul niveau devint rectangulaire, fut rehaussée, dotée d'un balcon et d'un écran Cinémascope de mur à mur de 10 mètres de base. Murs et plafonds furent recouverts de matériaux acoustiques dissimulant les haut parleurs de la stéréophonie Altec Lansing. Le son et la très grande image étaient d'une qualité exceptionnelle comme purent le constater les spectateurs lors du gala d’inauguration. Au programme les actualités en noir et blanc au format 1,33 et puis sur le logo de la Columbia l'image s'élargit progressivement doublant de largeur pour le film "Tu Seras un Homme mon Fils" presenté en son magnétique et stéréophonie directionnelle. Quelques années plus tard, la hauteur de l'écran fut augmentée pour atteindre le format 2,20 en prévision du 70mm. Toutefois, c'est seulement au début des années 70 que le format large fut installé dans les salles 1 et 2 de la version triplex du Cinéjournal. Hélas la programmation 70 mm fut limitée à 2 reprises: "Le Tour du Monde en 80 Jours" et "Les 55 Jours de Péquin", le son steréo Altec retrouvé était fabuleux mais la taille d'écran un peu juste car moins vaste que dans l'ancienne salle unique.
Aujourd'hui, le cinéma a fait place à une enseigne commerciale.
 
 

7 Le PALAIS DES CONGRES

 
Au Commencement 1961-1963

Le PALAIS DES CONGRES de Lyon a été construit en 1961 sur les plans de l'architecte Marcel Salagnac. La pièce maîtresse était un grand auditorium de 1500 places conçu pour accueillir, outre les congressistes, de grands spectacles vivants et des superproductions cinématographiques prioritairement en 70mm. Un gigantesque écran plat escamotable de 22 mètres sur 10 occupait la totalité de l'ouverture de scène. La cabine était dotée de 2 projecteurs Philips DP70 avec lampes à arc Hashcraft réglées à la puissance de 150 ampères ! Le son était évidement stéréophonique avec 6 canaux dont 5 derriere l'écran. Au programme de l'inauguration Barrabas présenté en Super Technirama 70. "My Fair Lady" et "Tora, Tora, Tora" eurent également les honneurs de cette premiere phase de l'exploitation du Palais en 70mm.

• Go to Le Palais Des Congres A Lyon, France (FR)

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Updated 28-07-24